Je ne sais pas si c'est, comme Lui dirait, une erreur dans la matrice, où seulement un rite ancestral familial dont j'aurait hérité par ma mère, mais je me justifie jamais quand il le faudrait. A chaque fois quand c'est inutile, comme ici, vu que de toute manière, le résultat est là, et que la plupart se fiche bien de savoir pourquoi, et rarement quand il le faut, parce que c'est là que je n'arrive pas à expliquer pourquoi, justement, j'ai (ré)agit comme ça.Mais le fait est que j'ai envie de vous dire pourquoi j'ai démarré un nouveau blog et pourquoi il est ainsi, pour que vous ayez une chance de comprendre les méandres de ma pensées, et les chemins souvent escarpé que je prends pour aller droit au but, l'exemple de cet article en est flagrant.
J'ai besoin d'écrire, mais comme tous les gens qui écrivent, j'ai aussi (et surtout ) besoin d'être lue. Or il y a des choses que, même écrites, je ne peux avouer à personne. On dirait quand j'écris ça qu'il s'agit d'un psychodrame qui me ronge de l'intérieur et m'empêche d'être heureuse, et ça n'est pas du tout le cas, et mes tournures pompeuses sont bien ridicules...
J'envoie des lettres, pas mal même. Seulement les gens auquels je les envoyaient m'ont confié leurs fragilités, chose que je ne peux pas faire, et compte maintenant sur moi. Comment leur avouer que ce sur quoi ils reposent, même en infime partie, est fragile et tangue constamment ? Je ne peux plus leur faire part que de micro-doutes que tous les adolescents possèdent, car sinon ils auraient peur de me charger des leurs, et j'ai besoin qu'ils aient confiance en moi.
J'inonde les gens qui m'entourent d'un flot de paroles, comme on peut le voir ici. Léa m'avait dédicacé la chanson Tu parles trop, preuve s'il en faut une. Seulement, si je parle tout le temps, je ne dis rien, et je me suis faite enfermée dans mon propre piège.
En fait ce blog sera comme une correspondance avec le monde entier, avec l'anonymat que celà m'apporte et apporte aux potentiels lecteurs, avec la presqu'assurance d'être lue par quelqu'un, mais aussi celle de ne pas être jugée, du moins d'un jugement qui ne pourra pas m'atteindre.

Cléo