Manifeste.personnel

Implicitement moi-même. Doutes, sourires, expertises et expériences...

Samedi 29 novembre 2008 à 22:51

"Toi, tu as confiance en toi. T'arrives, tu sais ce que tu veux. [...] Tu ne doutes pas tout le temps.[...] T'es belle, intelligente, aimée; tu pars quand même avec un certain bagage."

Ahaha... Je ris. Mais bon, dans un certain sens, si j'arrive à donner cette image, c'est que ça n'est pas tout à fait faux. Ou alors que j'y suis habituée. Non, il est vrai que je ne doute pas tout le temps. En général je suis même plutôt sûre de moi. Sauf quand je suis contrainte à réfléchir sur moi, mes actes, et tout ce qui est censé me composer. Et là encore, ça dépend de l'interlocuteur. Mais ça va bientôt changer. Je pensais me ménager une sortie de secours, mais j'imaginais choisir quelqu'un. Puisque personne ne peut tenir ce rôle, ce sera le papier. Plus simple, même si un peu frustrant. Enfin, au moins, ça ne coupe pas la parole ni ne contredit, et puis qui aurais je pu choisir ?
Il faut que j'écrives des lettres, je n'y pense jamais au bon moment, c'est idiot. Je vais m'y mettre, mais ce soir je suis fatiguée et mon nez m'énerve à s'irriter comme ça. Il paraîtrait que j'aurais de la fièvre....
J'aurais bien loupé les cours demain mais j'ai DM de Math... Dur de travailler un samedi...
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Lundi 24 novembre 2008 à 19:52

[Je crois que je vais vomir...]


Journée de merde, dans toute sa laideur. Journée qui commence plutôt bien, l'impression de rêver, nouvel emménagement provisoire  qui fait ça, pas mon lit, pas ma chambre, pas ma salle de bain, pas mes horaires habituels... Départ plutôt heureux, malgré le froid qui me mord les mollets. Bien sûr il a fallu que je me contraigne, que je porte une jupe mais qu'importe, la vie est belle, n'est-ce pas ? 
Puis des petits riens, qui toute la sainte journée s'accumulent, depuis une accusation d'hypocrisie souriant à un repas réduit à une pomme, enfin un casier forcé, une contrôle d'anglais raté, et pour finir découverte du vol de mon classeur de Français.
La connerie humaine ne m'est jamais apparue avec autant de clarté. Il n'y a rien de précieux dans  ce foutu classeur rose, enlaidi par des graffitis au marqueur  que je n'ose pas appeler dessins. Mais voici 20 questions d'oral évaporées. Etrangemment, rien ne me fait aussi peur que l'oral de  Français à la fin de l'année. Peur idiote, sûrement, mais surtout très réelle. 
J'ai lu un dossier sur les adultes ex-enfants précoces. L'une d'elle disait qu'elle avait tellement  eu peur de l'échec qu'elle  l'avait provoqué elle-même. C'est exactement ce que je  sens que je vais faire. Fuir. Renoncer. Fondre en larmes.  Quelque chose dans le genre, pour avoir une bonne raison d'échouer, et faire basculer ça sur mon idiotie et  pas sur mon  incapacité à réussir. Comme dans ces rêves où, poursuivie par un gang/un tueur/un schizophrène maniaco-dépressif, je préfère me retourner vers lui et qu'il me  tue plutôt que courir indéfiniment, sans savoir si je vais en réchapper.
Je n'ai rien foutu en rentrant, me suis mise dans "ma" chambre en prétextant que j'allais bosser,  et finalement ai à peine ouvert mon agenda, pour découvrir que je n'avais toujours pas le texte à  traduire pour demain, et que je n'avais pas encore révisé ni mon bac blanc, ni mon DS de  Physique, de Portugais ou de Math. A la place j'ai lu le bouquin trouvé hier, au beau milieu de  mes insomnies dans "ma" bibliothèque : Le Journal de Bridget Jones. Plus le courage de  finir Orange Mécanique, ce livre me passione mais me tue...
Faut pas croire que je le vis bien et que je suis fière de jouer l'ado rebelle qui ment et ne fout pas  la rame. Seulement, j'en soupe largement, et même si je n'estime pas avoir droit au repos, je le  prends, car je sais que je vais exploser. Et le pire, c'est que je  voudrais avoir de bonnes notes. De mauvaise foi, je pourrais dire que "mon" bureau est encombré par les frinques/livres/babioles  de la généreuse cousine. Je n'ai juste jamais appris à travailler...
Et le pire, c'est que si jamais j'ai su, je n'arrive plus à écrire...


[...Ou mourir, au choix...]

 

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